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VIVRE à MAGALAS / ARCHIVES

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2011

Les journées du patrimoine 2011

 

 

 

En décembre 2012, nous vous avons rendu compte des journées du patrimoine 2012. En 2011, alors, nous parlions du voyage du patrimoine, thème national du ministère de la Culture.

 Le patrimoine évolue dans le temps, il s’est nourri d’influences diverses à travers le continent européen.

Sur le territoire de Magalas, les restes sont sous terre ou leur fonction, leur utilité a été détournée : les montants d'un mur deviennent une vulgaire pierre. Il en fut de même des quelques sculptures.

A la Madeleine, l'église la plus ancienne est nommée au 10 ème siècle : Sainte Marie.

 

Au moyen-âge, l'église saint Laurent dépend de l'abbaye Saint Victor de Marseille.

Il y eut des rénovations au cours des siècles, sacristie et chapelles adjacentes. En particulier, au 15 ième, la chapelle Saint Blaise a été fondée. 

La Commune a terminé la construction au 20 ième siècle..

2012

                       Les journées du patrimoine 2012   

 

 

Le thème régional proposé par la Direction Régionale de l'Action Culturelle (DRAC Languedoc-Roussillon) était         

                                                                     « Le patrimoine caché »

 

À Magalas, le patrimoine culturel est concrétisé par la mémoire des pierres. Ce qu'il reste des siècles passés est pauvre au delà de 2 siècles. De l'antiquité, beaucoup a été détruit, le peu fouillé et protégé par enfouissement a donné lieu à des publications peu consultées, mais qui gardent trace de ce patrimoine culturel. Plus précisément , l'aqueduc romain dit de Gabian à Béziers est visible en six lieux. Bernard Boisard en a montrés, expliqués deux ; L'aqueduc et les conduits de l'eau sont sortis de l'anonymat pour les promeneurs des 15-16/9/2012.

 

Au moyen-âge, la Communauté de Magalas et le chapitre de la cathédrale de Béziers ont fait construire l'église. Elle était restée inachevée ; La Commune a terminé la construction au 20 ième siècle (certaines parties ont justifié l'inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques). Il y eut des rénovations au cours des siècles. En particulier, au 15 ième, une chapelle a été fondée : la chapelle saint Blaise. La conférence du 15/09/2012, faite par Mme Candau, dans l'église, a été l'occasion de rappeler une ferveur oubliée.

La société locale actuelle est orale, individuelle et à la recherche de nouveautés ; Donc, vous comprenez qu'elle oublie le passé. Alors, ici, nous avons voulu écrire quelques « vieilleries », laisser quelques traces

 

 

1 – 2 ième siècle après J.C. : l'aqueduc

 

Celui de Nîmes ( [1] ) est de la même période.

 

 

 

 

          

 

 

Il est très connu grâce au pont du Gard. Pourtant, il a fait l'objet de plusieurs modifications pour améliorer son fonctionnement. Il aurait fonctionné jusqu'au 3 ème siècle, puis partiellement par les riverains jusqu'au 4 ème (où il y aurait eu un tremblement de terre.). C'est une estimation possible pour les vestiges de Magalas.

Nous avons fait la visite du village vers la « villa germaine ».

Aux 17-18 ième siècle, les parcelles au nord du chemin de la Fontenelle et du Badäussou étaient des jardins. Au 17 ième siècle, le ruisseau qui descend de l'Arboury  servait au tannage des peaux ([2]) : Il s'appelait 'lo rec de la cauciera'.

Avant le gué, le long de la rivière, rive gauche, un bâti cubique de 3 mètres environ, protégait le puits de la République.

 

A partir des années 1833, les cartes identifient la source communale de la 'Fontenelle'. Jusqu'au début du 20 ième siècle, un voute recueillait les écoulements. Aujourd'hui, l'entrée murée l'a tranformée en citerne dont le niveau baisse. Ce lieu était prisé par les familles du quartier de la Coste et ceux de l'Arboury pour avoir de l'eau fraîche en été. Les enfants jouaient là,  dans les trous d'eau de la rivière, les gours, sous les jardins,

Le méandre est récent ; Durant les grandes crus, la rivière passe par la route. L'aqueduc passait un peu plus au nord, dans le sol qui porte des maisons aujourd'hui. Là l'altitude est de 100 mètres.

 Au 18 et début 19 ième siècle, l'érosion a été importante et principalement sur la berge 'sud', rive gauche. Les gours, succédent aux seuils rocheux.

A l'époque romaine, la rivière coulait 4 mètres plus haut, En amont les terres n'avaient pas été défrichées. Cela permettait de faire plus de prises d'eau. Ainsi, il n'est pas du tout sûr qu'il y ait eu un pont à la villa Germaine, voisine du cabanis.

Le lendemain, nous avons visité les vestiges à l'ouest du village.



[1]  L'aqueduc antique de Nîmes par G. Fabre, J-L. Fiches, J.L. Paillet, pages 193 à 219 - Les aqueducs de la Gaule romaine et des régions voisines édité par Robert Bedon – université de Limoges – Centre de recherches A. Piganiol -1997-

[2] trou d'eau avec de la chaux vive : prononcer «  käoukillèro »

 

 

 

Le 15 ième siècle : la chapelle Saint Blaise

 

 

 

Le 22 février 1445, Guillaume de Clermont, noble de Magalas, lègue par testament 15 moutons d’or aux Caylar, seigneurs d’Espondeilhan, pour fonder une ''chapelle de St Blaise et du St Sépulcre'' en l’église St Laurent, de Magalas. Pendant plus de 300 ans, les paroissiens de Magalas, ont gardé cette dévotion.

 

L’héritier des droits sur la chapelle nomme le chapelain. Au 16 ème siècle, le patron est de la famille des ''De Caylar''.

 

La chapelle est dotée de terres qui arrentées, louées, procurent un bénéfice au chapelain. Le lotissement de « la Capelle » est sur une de ces terres. Le rentier, qui cultive, est choisi par le patron ou le chapelain. Le chapelain peut faire sous-traiter la charge des offices imposés (messes basses), à un autre prêtre (en le payant).

 

 La chapelle est également une sépulture. Des membres des familles Solinhac, Baillon, puis Vernhes, sont inhumés.

 

Après la Révolution, ce fut l'oubli.

2013

                        Les journées du patrimoine 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

100 ans de protection : Si peu de choses au regard de l'histoire de ce territoire. La preuve ? L'architecture moyen­âgeuse n'est plus visible en situation, et nous le devons au fonctionnement normal de notre société tout autant qu'à la modestie des maisons magalassiennes. Par contre, le passé est plus riche en écrits grâce à l'administration de l'église, de la communauté, grâce aux notaires, grâce aux archives départementales. Les protections des écrits a fonctionné plus ou moins bien depuis le 12 ème siècle. Voyons ce qu'il en est du bâti ?

 

Le samedi fut le moment de la réflexion sur les lieux de culte et le dimanche, la ballade a rendu concret ce qu'il nous reste

  L'aqueduc gallo-romain a conduit de l'eau au 2.ème siècle de l'ère commune. Après un usage de 100-200 ans, des portions ont été réutilisées en fontaine, source ou puits. Il fut oublié, et là où il gênait, il a été détruit, beaucoup détruit.

 

 A l'époque moderne, début 17.ème siècle, Rulman invente une réalité chancelante, de Gabian à Béziers, qui va jusqu'au  moment où l’État  protège l'aqueduc : 1993 à Magalas ; Il est dit qu'il ne faut plus le détruire là où son trajet a été découvert…... grâce à des travaux destructeurs. L'eau, les rivières, les petits travaux des Hommes le détruisent lentement, imperceptiblement.  Plus personne ne croit à son utilité ; La preuve est dans les faits.

 
   


Lors de la ballade, nous avons vu la source de la  Fontenelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Celle-ci apparaît dans les écrits, au 18 .ème siècle. Précédemment, le cours de l'eau était souterrain. L'érosion forte du Badaüssou a révélé cet écoulement. Au 19 ème siècle, la commune a construit une voûte. La population venait chercher l'eau potable.

Au début du 20 .ème siècle, la Commune ferme la  voûte  ; cela forme une retenue, mais le débit baisse ; Le tuyau est de plus en plus petit, ….  et de plus en plus bas. L'eau au robinet et les réfrigérateurs ont signé la mort de la fontaine, et son eau fraîche, …. bientôt son oubli.

Alors, faut-il penser que nous nous souvenons et nous ne conservons matériellement que les choses qui ont un usage ? N'allons-nous pas vers une conscience limitée au présent ?

 

 

Qu'en a-t-il été des lieux de culte ?

 

Avant que la communauté de Magalas ait autant d'importance, sur cet espace de terres, il y avait beaucoup d'oratoires, de chapelles et d'églises. Sept  sur le territoire actuel de la commune de Magalas,

Nous avons vu l'emplacement de  l'église de Sainte Marie d'Octavian. Aujourd'hui le lieu-dit s'appelle  la Madeleine.

 

En 1811, le propriétaire foncier en a vendu les dernières pierres de taille et il a érigé une croix de fer. Dans cette vigne, l'aqueduc passerait, donc il y eut protection en 1993 alors que le fait important est que ce lieu est cité dans le livre noir de Béziers pour relater un fait de 1170.

Le maintien de la croix est dû au rappel de l'histoire du lieu, expliquée au propriétaire contemporain, le classement eût été insuffisant.

 Plus à l'est, Saint André de Prolhan. Il y eut des vestiges mais rien n'a été protégé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il reste quelques écrits.

Les riverains du cimetière sont nommés dans le compoix de 1636. Prolhan fut un hameau. L'histoire de ce lieu est à faire, en particulier pour rechercher des liens avec l'abbaye de Prouilhe (Aude)

Au retour, nous avons aperçu de loin les fouilles de Montfo-Le pendut. 

                        Les journées du patrimoine 2014

Le thème « Patrimoine culturel, Patrimoine naturel », proposé par le ministère de la Culture, précisait qu'il « existe entre patrimoine naturel et patrimoine culturel (matériel et immatériel) des relations d'interdépendance qu’on pourrait définir par le terme d'écosystème patrimonial, l’environnement naturel générant telle ou telle forme d’éléments de patrimoine. »

La Nature a pourvu Magalas en éléments exploitables : le calcaire, le gypse et l'eau ; 3 ballades durant le week-end du 20‑21 septembre

 

                                                                           

 

 

 

Le village circulaire

L'inventeur du mot « circulade », K. Pawlowski, dit que le village de Magalas a une enceinte circulaire, sans être une circulade. En fait, le château n'était pas circulaire mais il occupait une étagère creusée dans le calcaire crayeux, avec 2 lieux de culte  en contrebas.

Au cours du temps, cette craie fut la matière première pour produire de la chaux. Les couches de calcaire coquillier qui donnèrent les pierres de taille, étaient en bas du village.

 

 

 

 

 

Le four à plâtre

Beaucoup de villages du nord biterrois  ont eu localement, des gisements de gypse. À la limite de Magalas et de Fouzilhon, sur le bord du Badaussou, la geyssière a été exploitée dans l'argile du  trias. Le gypse s'est cristallisé.

A 100 mètres de là, sur le territoire de Magalas, un four à plâtre a été construit. Il était proche de plusieurs maisons habitées,  dont la grange de Rouquette.

À la différence de Cazouls lès Béziers ou Neffiès, cette exploitation est restée artisanale et limitée par la quantité de bois.

 

 

 

 

Les moulins

Les moulins à eau furent nombreux à Magalas. Il utilisaient l'eau de la Lène, du Badaussou, de Mayroune et du Libron. 37 millions de mètres cubes de pluie tombent sur le bassin versant du Libron.


Nous avons vu le moulin qui appartenait au baron et qui fut affermé au 17 ème siècle à Montjoux, Il prenait l'eau à hauteur du « pont de Cassiou », au tri postal, pour l'amener vers le pont de Rigal, avenue dite de la cave coopérative.

 Il n'y plus que des ruines. Ensuite, nous avons visité 3 des 4 moulins « magalassiens » sur le Libron : moulin de Rinhac, moulin de Bonnet  et

moulin de saint Jean.

En ces temps-là, du 16ème au 19 ème siècle, la force de l'eau et les volumes d'eau étaient exploités avec intelligence. Aujourd'hui, l'érosion est sur le point d'effacer ces traces.

 

Par exemple, à saint Jean, la chaussée était entretenue ; Aujourd'hui,  le « barrage » détruit est devenu la cascade.

Au début du 20 ème siècle, le conseiller général d'alors, propriétaire du domaine de l'Horte, avait obtenu que l'état paie la construction d'un pont sur le Libron. Le propriétaire de Saint Jean a fait un recours devant le préfet, pour maintenir le gué, car le pont aurait augmenté le risque d'inondation de sa campagne.
 

Les journées du Patrimoine 2015

 

 

 

 

Le patrimoine vinicole à la trace

 

 

 

 

 

Le samedi 19 septembre, la ballade en voiture a permis de montrer les terres qui permettent à de jeunes investisseurs de maintenir le patrimoine dans l'actualité. Et le dimanche matin 20, la promenade permis d'apprécier les liens entre les choix du passé et ceux d'aujourd'hui, dans le paysage

 

 

Le patrimoine du 21 ème siècle, une histoire d'avenir, Tel était le thème du ministère de la culture.

« En portant un éclairage sur l'architecture contemporaine et son intégration dans un environnement,

protégé ou non au titre des monuments historiques, le thème offre l'occasion d'une sensibilisation

à la qualité architecturale et urbaine dont le Ministère de la culture et de la Communication est le garant. »

Observer pour mieux comprendre ce patrimoine en cours de constitution, c'est le mettre à la portée de tous et

en faciliter l'appropriation par le plus grand nombre et notamment les jeunes, qui en sont aujourd'hui

les concepteurs, les constructeurs ou les usagers.

- C'est aussi poser les termes de ce qui fera demain patrimoine, quels objets, pour quelle reconnaissance,

selon quels modes de protection et de valorisation ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Depuis le début des années 2000, des agriculteurs ont investi sur les terres magalassiennes. Grâce à leurs actions, ils ont créé du patrimoine. Dans notre société post-industrielle, la valorisation des patrimoines fonciers, agro-industriels, commerciaux et culturels, est indispensable pour créer des postes de travail.

En septembre 2015, le ministère de la Culture demandait de montrer que les patrimoines sont du passé et du présent.

Depuis les années 1970, la production de vin a baissé en France. En Languedoc, cette production a diminué de 50 % et les revenus agricoles aussi.

De cette période où la ruralité existait, souvenons-nous que toutes les professions tiraient des revenus de la vigne. La cave coopérative de Magalas, voulue en 1937, par les petits et moyens propriétaires a joué son rôle ; produire un vin « loyal et marchand ». Les attentes des consommateurs ont évolué. Ce qui s’est produit alors se poursuivra demain, c’est-à-dire une variété d’attentes : des vins aromatiques ou typés ou pas chers ou ‘’bio’’ ; comme dans les autres secteurs agroalimentaires, il faut créer de nouveaux produits.

Aujourd’hui, je ne renierai pas mes parents en disant que les gens du Midi faisaient de la ‘’bibine’’. Je ne renierai pas toutes les familles de magalassiens qui sont ‘’parties’’ de la vigne lors de la retraite ou pour un emploi hors de l’agriculture. Le développement économique, c’est cela. Il en résulte que 4 familles ont arrêté l’exploitation, 7 ont réduit l’activité, 7 à 9 ont l’activité viticole accessoirement, 2 veulent transmettre ;

Mais, 8 à 10 sont en milieu de carrière, 3 exploitations sont organisées en entreprises et 6 jeunes s’associent avec leurs parents ou poursuivent.

En septembre, nous avons vu les caves, les vignes de cinq d’entre eux : Un heureux hasard pour pouvoir faire une petite balade, fait qu’ils cultivent les terroirs au sud-est de Magalas : Émilie ALAUZE, Julien BOUISSIÈRE, Romain FRAYSSINET, Valérie et Jean Claude MATHIEU ainsi que Jean Pascal TAIX.

Au 21e siècle, ces vignerons créent la richesse de notre patrimoine à Magalas !

Nous avons également vu la récente cave de vieillissement de Bruno Granier. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Durant la visite, nous avons vu que les cultures diffèrent : travail des sols ou désherbages localisés, traitements raisonnés avec de la chimie organique, minérale ou par usage de bactéries. Les vinifications cherchent à satisfaire tous les goûts. Certains commercialisent tout en direct, d’autres mettent en avant la personnalisation de leurs produits et vendent également au négoce. Bruno Granier poursuit sa stratégie commerciale basée sur l’appellation Coteaux du Languedoc. Nous avons vu six vignerons dynamiques qui produisent en lien avec les acheteurs 

Un regret ; les stratégies des viticulteurs en cave coopérative ne se traduisent plus par autant investissements sur Magalas

 

Les cultures différent ; travail du sol ou désherbage localisé, traitements raisonnés avec de la chimie organique, ou minérale ou par usage de bactéries. Les vinifications cherchent à satisfaire tous les goûts.

Certains commercialisent tout en direct, d'autres mettent en avant la personnalisation de leurs produits et vendent également au négoce. Bruno Granier poursuit sa stratégie basée sur l'appellation Coteaux du Languedoc. Nous avons vu 6 vignerons dynamiques pour trouver les acheteurs-consommateurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous souhaitez d’ailleurs savoir comment chacun cultive ou vinifie, rien de mieux que d’aller les voir, ils vous accueilleront avec plaisir.

Émilie ALAUZE,

‘’Lou belvestit’’

04 67 36 21 59

Julien BOUISSIÈRE,

‘’Le mas d’Agathe ‘’

06 26 42 57 40

Romain FRAYSSINET,

‘’ Le moulin de Lène’’

04 67 36 06 32

Valérie MATHIEU,

‘’Le mas Trincat’’

06 03 13 24 66

Jean-Pascal TAIX,

‘’Coste Rousse’’

04 67 36 37 95

Bruno GRANIER,

‘’ Le mas de l’olivier’’

04 67 36 11 70


La rénovation urbaine du vieux village au 21 ème siècle

 

 

La seconde journée du patrimoine concernait la création de patrimoines publics par la Commune depuis les années 2000. La ballade portait sur un petit territoire de 200 mètres autour de la place neuve : Centre de la vie ancienne où le commerce étouffe.

Cette visite a permis de voir les immeubles réaménagés, mais avec un espace urbain inadapté, car il est organisé sur un ancien mode de vie .

Les visiteurs ont pu voir :

_l’école de musique construite en

2014,

_la maison Cazilhac où se réunit le 3e âge, les anciens combattants, la maison pour tous, le logement locatif ;

_l’ancienne poste qui regroupe la police municipale, la ligue contre le cancer, le vélo-club).

_La bibliothèque située sur la place neuve en 1984, est devenue la médiathèque voisine de l’école élémentaire en 2009.

_La salle de la convivialité qui a été créée en 2004.

-L’école élémentaire a fait l’objet d’ajouts : préau (2000), cantine (2007), salles (2009), mais l’effectif scolarisé en centre-ville n’ a pas été géré.

_La mairie a augmenté la surface de travail administratif en s’agglomérant avec la médiathèque et les salles de l’accueil de loisirs des enfants.

Les aménagements sans bâtiment sont de 3 types :

- les espaces verts publics sont absents sur la visite et pauvres à Magalas

- l’espace de stationnement est en croissance :place du château, parking du vigneron, la promenade ;

- l’espace de circulation n’a été rénové qu’à la rue miton. : voies automobiles et trottoirs.

Nous avons constaté que le patrimoine public a été créé en dehors du village ancien. En zone urbaine, les lotissements, les voiries et les réseaux sont financés par les nouveaux propriétaires et les habitants.

Après cette visite, de nombreuses questions restent posées pour la rénovation urbaine du vieux village. Entre autres la question d’un accès facile en voiture au centre du village. Ceci n’est actuellement pas le cas. Comme nous l’avons expliqué, cette réalité décriée impose de prévoir des îlots d’habitation allant vers la forme carrée ; Magalas manque d’axes de circulation est-ouest, entre la place et la poste.

Le vieil adage « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l’on te fasse » est oublié : Vous ne pouvez pas exigez d’aller loin et rapidemment si vous souhaitez que votre voisin ne puisse faire de même.